Louis Garriguet
Le bon Dieu ! Est-il un mot plus cher au chrétien. Et cependant nous ne mesurons pas combien Dieu est miséricordieux. Il est vrai que le jansénisme a voilé à nos yeux sa bonté, pour substituer à la crainte révérencielle de Dieu, la peur de Dieu.
On ne peut mettre de limites à son infinie miséricorde, cet attribut divin qui, selon saint Thomas, convient à Dieu au plus haut degré, et qui, loin de compromettre les droits de la justice, est au-dessus d’elle et en est le complément et la plénitude.
Pour ouvrir ses bras, même aux plus grands pécheurs, Dieu n’attend qu’un mouvement de repentir, un élan d’amour. Quels que soient le nombre et la gravité de nos fautes, nous pouvons et devons avoir une confiance sans bornes dans sa miséricorde infinie.
La parabole du Bon Pasteur, courant après la brebis égarée, est l’expression même de cette miséricorde infinie.
Il n’est personne qui, lisant et méditant ces pages, n’en sorte avec un sentiment plus vif et une conscience plus pressante de ce qu’est le bon Dieu, pour nous, pour les malheureux, les pécheurs, les pauvres, les mourants, les âmes du purgatoire.
Louis Garriguet (1859-1927), prêtre de la Compagnie de Saint-Sulpice, fut professeur aux Grands Séminaires de Nantes et de Lyon, et Supérieur de ceux d’Avignon et de La Rochelle.
240 pages - 11 x 17,5 cm - Editions Parthenon |