Comtesse Sophie de Ségur
Depuis que François est devenu bossu à la suite d’une chute, tous se moquent de lui. Seules Christine et sa cousine Gabrielle l’acceptent dans leurs jeux et lui témoignent une amitié chaleureuse et sincère. Car la petite Christine des Ormes connaît elle aussi la souffrance : négligée par ses parents au point qu'elle ne sait pas lire à huit ans, battue et affamée par sa bonne, elle n'est heureuse qu’auprès de François.
Mais les parents de la fillette s’apprêtent à s’installer à Paris : Christine sera-t-elle séparée de son ami et abandonnée à sa solitude? C’est oublier la tendresse que lui portent l’excellent père de François et Paolo, son précepteur italien si original…
Un roman de la comtesse de Ségur qui enseigne une nouvelle fois que l’amour et la bienveillance sont aussi essentiels dans l’éducation des enfants que les langues et les mathématiques ! La comtesse de Ségur se permet une critique de la société de son époque en abordant ici la question du handicap, et surtout celle de l’éducation des enfants. Si François est le sujet de toutes les attentions de son père, Christine est victime du système des « bonnes ».
L’ élément humoristique dans le personnage caricatural de Paolo, le médecin-précepteur italien, vient contrebalancer la noirceur des situations créées par la sécheresse de cœur de Madame des Ormes, figure de « la mauvaise mère ».
19 x 22 cm - 160 pages
A partir de 8 ans
(éditions du Triomphe) |